Jusqu'à ce que u me reviennes


Épisode 7 : Le weekend à Assinie

Résumé : Émilie déclare à Marc André que l’alchimie qui les lie est juste sexuelle. Marc André est vexé, mais il ne s’avoue pas vaincu.

À six heures du matin, Émilie est réveillée par des coups frappés à sa porte. Elle se redresse tant bien que mal et se dirige à tâtons vers la porte d’entrée de son domicile.
- Qui est-ce ?
- Ouvre c’est moi Charlène !
Qu’est ce que Charlène faisait devant sa porte à une heure aussi matinale ?
Elle retira les crochets et ouvrit la porte se faisant presque percutée par Charlène qui entra en trombe et se jeta dans son siège favori.
- Tu sais qu’on est samedi n'est-ce pas ?
- Je ne l’ignore pas ?
- Et bien, dans deux heures Marc André viens nous chercher pour qu’on aille passer le weekend à Assinie.
- Attends, je ne comprends pas ?
- Il nous invite à passer le weekend à Assinie. Il a sa maison là-bas. Tu t'en rends compte !
- Mais je ne sais pas ce que je viens faire là dedans. Vous ne pouvez pas y aller en amoureux ?
- Il dit que plus on est nombreux, plus on est fou donc j’ai également appelé Jean Marc. Il était un peu retissant, mais il a fini par céder. Il ne devrait pas tarder à arriver donc, je te conseille de te faire toute belle. Moi je suis déjà prête.
Émilie ne voulait pas faire de scène et amener Charlène à s’interroger sur ses réactions vis-à-vis de Marc André. Elle se prépara donc et sortit de sa chambre au moment ou par une étonnante coïncidence, les deux hommes entraient dans sa maison. Charlène se jeta dans les bras de Marc André et l’embrassa goulûment sur la bouche. Jean Marc se rapprocha d’elle et posa un chaste baiser sur ses lèvres.
- Tu peux faire mieux que ça Jean Marc ! Lança Charlène tout émoustillée par le baiser qu’elle venait de recevoir.
Jean Marc rit, mais ne répliqua pas. Il prit le sac d’Émilie, l’enlaça par les hanches et l’installa dans la voiture après qu’elle ferme sa porte. Marc André rongeait son frein. Il n’avait pas pu communiquer avec Émilie, mais il savait qu’il en aurait tout le temps quand ils seraient sur son territoire.
Dans la voiture, Émilie essayait tant bien que mal de cacher son énervement. Tout ce qu’elle souhaitait en ce jour, c’était de passer une journée au calme devant la télévision et de prendre un bon repas. Il fallait qu’après cette journée, elle parle à Charlène afin que ce genre de chose ne se reproduise plus. Elle ne voulait plus adapter son programme à celui de Marc André.
- Bébé, tu ne dis rien, tu as des soucis ?
Émilie leva les yeux sur Jean Marc et lui sourit.
- Je ne m’attendais pas à ce programme.
- Tu ne t’y attendais pas ? Pourtant Charlène m’a dit que tu n’étais jamais allée à Assinie et que tu étais excitée à l’idée de découvrir cet endroit ?
- Je ne connais pas Assinie, mais aujourd’hui j’aurais préféré rester à la maison tranquillement.
- Donc elle m’a raconté des bobards ?
- Tu connais Charlène, tu sais qu’elle aime qu’on fasse ses quatre volontés. Pour aujourd’hui, laissons passer. Là bas je lui dirai de ne plus nous inclure dans ses programmes avec son chéri.
- Ce serait bien en effet. Tu m’as manqué, tu le sais ?
- Toi aussi.
Marc André avait du mal à se concentrer sur la conduite avec la main de Charlène qui ne cessait de le tripoter. Elle était franchement énervante et il se contrôlait pour ne pas lui coller une paire de gifles, au contraire il se força à la regarder et lui dit :
- j’aime ce que tu me fais là, mais je suis en train de conduire et je ne souhaite pas qu’on se retrouve dans le décor
- Oups bébé désolé ! Je suis tellement heureuse d’être à tes côtés que j’en oublie les règles de sécurité ! On est encore loin ?
- Non, à peine quinze minutes
- OK
Marc André savoura ces quelques minutes de répits et se reprit à penser à ce que faisait Émilie et Jean Marc de leur côté. Il se demandait de quoi ils parlaient tous les deux.
Ils se garèrent à quelques secondes d’intervalle sur le parking de la propriété de Marc André. Le gardien les aida avec les affaires tandis que Charlène tirait la main d’Émilie pour faire le tour du propriétaire sans attendre que Marc André les guide.
La maison avait quatre chambres, dont une transformée en salle de sport et une autre en bureau. Ensuite, il y avait la cuisine immense avec son plan central à l’américaine, les deux salons dont un sans appareils électroniques et un autre, avec un immense écran plasma, un lecteur DVD combiné à un home cinéma. Il y avait aussi la terrasse qui donnait sur la plage avec ses sièges en rotins. Charlène gigotait comme un enfant face à un cadeau de Noël trop beau pour être vrai, Émilie retourna dans la cuisine et toucha chaque appareil savourant leur contact sous sa peau. Le gardien rangeait les achats que Marc André avait effectués avant de venir.
- Tu aimes ?
Émilie se retourna et croisa le regard de Marc André. Il se tenait à quelques pas d’elle.
- C’est une belle cuisine.
- Tu n’as pas répondu à ma question
- Quelle question ? Demanda Charlène qui venait d’arriver et qui enlaça ses doigts à ceux de son petit ami.
- Il me demandait si j’aimais la cuisine.
- Et bien il ne te connait pas, tu es comme dans un château de princesse ici. Bébé c’est le territoire d’Émilie, elle adore cuisiner et si tu l’as laissé faire, tu ne le regretteras pas un seul instant.
- Et bien, j’ai ma réponse maintenant et toi ma belle quelles sont tes impressions ?
- J’adore!!!!!!!!!!!!!!!!!! et si l'on allait faire un tour maintenant mon chou ?
Marc André se laissa entraîner par Charlène sans toutefois oublier de fixer intensément Émilie.
Charlène entraînait Marc André vers la chambre, mais son esprit était ailleurs. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l'impression que Marc André et Émilie lui cachaient quelque chose et elle allait de ce pas mettre les choses au clair avec son nouveau petit ami.

Unknown

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