Épisode 4 Le courtisant d’Émilie
Résumé : Émilie se souvient de sa rencontre avec Marc André quand elle est
interpellée par l’un de ses courtisans. Elle est heureuse de revoir Jean Marc
après tout ce temps et accepte de lui accorder une danse. Cela n’est pas du
gout de Marc André qui les interrompt.
- Non, je suis le cavalier pour ce soir de
ces deux belles jeunes femmes.
- Je suis enchanté de vous rencontrer, je
suis un ami à Émilie. J’ai été agréablement surpris de la voir ici. Il faut
dire que je l’ai maintes fois invité sans qu’elle daigne m’accompagner.
- Chéri, et si on allait danser, tu vois
bien qu’Émilie est occupée non ?
- Bien sûr, je voulais juste m’assurer
qu’il n’y avait pas de problème, tu sais que la ville n’est pas sûre de nos
jours.
- Émilie est une fille posée, elle ne se
met pas dans des histoires louches.
Charlène attira de nouveau Marc André sur
la piste de danse laissant Émilie avec son ami. Ces derniers se remirent à
danser au son langoureux de la musique zouk qui passait.
- L’ami de ta camarade est un peu trop
protecteur à ton égard, vous êtes parents ?
- Non, c’est aujourd’hui que j’ai fait sa
connaissance.
- Et bien, vu son comportement je me
demande s’il n’est pas plutôt intéressé par ta personne ?
- Je ne sais pas, tu sais que les
sentiments des hommes sont difficiles à cerner et comme c’est l’ami à ma copine
je me vois mal essayant d’analyser son attitude à mon égard.
- Tu as raison, profitons de nos
retrouvailles plutôt, tu sais que tu m’as manqué.
- Maintenant je sais puisque tu viens de
me le dire
- Et bien, je le répète, tu m’as manqué,
j’ai souvent essayé de te joindre, mais tu sembles à chaque fois absente ou
très occupée. À moins que tu m’évites ?
- Non ! Pourquoi est-ce que je t’éviterais
? Tu es tellement charmant et gentil avec moi.
- Peut-être que je ne te plais pas. Si
c’est le cas dis-le-moi Émilie.
- Je suis heureuse d’être ton amie Jean
Marc.
- Tu sais que je veux plus que de l’amitié
entre nous.
- Et tu sais que moi je veux me contenter
de l’amitié, l’amour c’est tellement compliqué.
- Essaye, ne serait-ce qu’une fois avec
moi Émilie je t’en prie, si tu sens que cela ne te plait plus alors je
n’insisterai pas. Donnons-nous deux mois qu’est ce que tu en dis ?
- Je ne sais pas. Deux mois c’est
beaucoup. Et puis, qu'est-ce qui prouve que cela va fonctionner ?
- Et qu'est-ce qui prouve que ce sera le
contraire ? Tant qu’on n’a pas essayé on ne peut pas savoir ? Donne-moi une
chance s’il te plait.
Émilie était confrontée à un dilemme. Elle
venait de retrouver l’homme qui était le détenteur de son cœur et qui par un
malheureux hasard était l’amoureux de sa meilleure amie. En même temps, elle
avait une chance de se sentir moins seule avec un homme qui semblait l’aimer et
avec qui, si elle sait s’oublier, elle pourrait vivre des moments agréables.
Elle avait besoin de quelqu’un dans sa vie, d’un homme qui peut prendre soin
d’elle, qui peut l’aimer, la désirer. Elle en avait marre d’être seule sans
personne à ses côtés. Quelques fois, aimer n’est pas essentiel quand on est
aimé et ce n’est que pour deux mois ensuite, elle sera libre de continuer ou de
s’en aller.
- Qu’est ce que tu décides ?
- Et bien, je pense que deux mois c’est
bon à prendre. Alors, je suis d’accord.
Émilie sentit les mains de Jean Marc dans
son dos qui la rapprochaient de lui au point qu’elle avait du mal à respirer et
quand il tendit ses lèvres vers elle, elle respira un bon coup avant de lui
rendre son baiser. Ils retournèrent ensuite à la table où Marc André et
Charlène étaient déjà installés.
- Vous semblez détenir une information
très intéressante tous les deux ! s’exclama Charlène qui avait aperçu leur
baiser sur la piste de danse.
- En effet, Émilie s’est décidée à
accepter de sortir avec moi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire