Episode
9 : Le week-end tourne au vinaigre
Résumé : Charlène tente d’user de ses charmes sur
Marc André pour en savoir plus sur sa relation avec Émilie. Elle se retrouve en
position de faiblesse et finit par penser que ses doutes ne sont pas fondés.
C’est là que Marc André décide de tout dévoiler.
Émilie
glisse lentement des jambes de Jean Marc et regarde Marc André effaré. Ils
venaient à peine d’entamer ce week-end que déjà Marc André était prêt à tout détruire.
Il était prêt à mettre à mal cette ambiance amicale et bonne enfant.
— C’est moi qui leur dis ou c’est toi ? Répète Marc André, un sourire
narquois aux lèvres.
— Qu'est ce que je leur dis Marc André ? Qu’il faut
maintenant passer à table ?
— De quoi est-ce que tu parles ?
— C’est ta maison et même si c’est moi qui ai cuisiné,
je me dis que tu aimerais quand même annoncer que le repas est servi.
Marc André a
les yeux brillants de colère. Elle ne se laissera pas démonter par son attitude
menaçante. Elle embrasse Jean Marc sur les lèvres et se dirige vers la cuisine
pour sortir le plat de résistance et les boissons. Marc André la suit de près.
Quand elle atteint la cuisinière, il l’attire à lui.
— Je ne veux plus me taire !
— Il ne fallait pas nous inviter moi et Jean Marc alors. Si tu ne veux pas
de Charlène, tu vas devoir assumer et le lui dire. Mais moi, je ne quitterai
pas Jean Marc.
— Tu es sérieuse ?
— Très. Et maintenant, laisse-moi m’occuper du dîner.
— Tu ne veux pas qu’on forme, un couple insiste, Marc
André en portant sa main à ses lèvres et en y posant un doux baiser.
Émilie est
perdue, elle aimerait tellement que les choses soient différentes. Elle retire
pourtant sa main et le cœur brisé, répond :
— Non, je me sens bien avec Jean Marc et ce soir, je
suis prête à le donner à lui.
Marc André
lui lâche la main et retourne au salon d’un pas rageur. Émilie malgré ses mains
qui tremblent, met le plat de résistance et les boissons sur la table avant
d’appeler tout le monde pour diner.
À table, on
peut entendre une mouche voler. Il y a un silence pesant que Jean Marc malgré
sa bonne volonté n’arrive pas à casser. Émilie se ressert verre de vin sur
verre de vin tandis que Charlène parait au bord des larmes.
— Charlène ? Appelle Jean Marc.
— Oui.
— Je suis désolé de te rendre si triste, mais la
vérité est que je ne veux pas sortir avec toi. Le soir où je te l’ai demandé,
devant Émilie et Jean Marc c’était pour que tu ne te sentes pas mal. Je suis
désolé vraiment, mais je veux qu’on reste a…
Charlène vient
de lui lancer son verre d’eau au visage. Elle tremble tellement qu’on la croie
atteinte de fièvre. Elle bouscule la table renverse tout sur son passage. Elle
hurle, bave même puis aussi subitement que s’est déclenché sa colère, elle
devient calme et s’assoit sur le bord de la table.
— Marc André tu va tout dire de ta relation avec
Émilie sur-le-champ sinon je vais t’enfoncer ce couteau dans la jambe.
Marc André
entrevoit le couteau et pense bien que dans l’état où se trouve Charlène, elle
est bien capable de lui faire ce qu’elle a dit et même pire.
— J’ai connu Émilie il y a quelques années. On s’est
vu un soir, on a couché ensemble et au matin, elle avait disparu. Je ne l’ai
plus revu jusqu’à ce que tu me la présentes. C’est tout. Rien d’autre ne s’est
passé entre nous.
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