Épisode 2 : Quand le week-end tourne au vinaigre
Résumé : Élodie
est heureuse de passer le week-end avec son amant. Mais ce moment à deux ne se
passe pas comme prévu, et ce, malgré les tentatives de séductions limites
vulgaires d'Élodie. Offusqué, son amant essaye de le recadrer.
— Qu'est-ce qui te prend Élodie ?
—
Qu'est-ce qui me prend ? C’est à toi que je dois poser la question mon
cher !
— Je
ne te comprends pas.
— On
est venu pour se détendre d’après ce que tu m’as dit quand tu es venu me
chercher.
— Oui
en effet c’est ce que je t’ai dit.
— Et
tu penses qu’en restant scotché à ton téléphone comme une sangsue, nous allons
nous amuser ?
— Je
suis désolé. Tu sais ce que c’est les affaires. Je discutais avec un partenaire
très important, dans ces moments-là on met la distraction de côté.
— Si
tu devais gérer tes business, tu n’avais qu’à me laisser chez moi !
Élodie est verte de rage.
Elle qui pensait qu’ils allaient dès le seuil passé, se jeter l’un sur l’autre
comme des bêtes affamées. Et bien, ce n’était pas le cas. Pire, son chéri ne
peut pas être plus froid. Il semble indifférent à sa nudité et elle ne comprend
pas. Personne ne reste indifférent devant son corps, personne. Il faut qu’elle
retourne à tout prix la situation à son avantage. Elle avance lentement vers
son chéri laissant tomber la serviette sur le sol. Il recule
(surprenant !) pour se retrouver affalé sur le sofa. Élodie lui saute
dessus et presse violemment ses lèvres sur les siennes, convaincue de l’avoir
vaincu. Mais chose bizarre, il reste inerte comme s’il ne sait où mettre ses
mains. Ce n’est pas la première fois qu’il la voit nue loin de là alors d’où
vient cette gêne nouvelle ? Elle insiste. Elle va même jusqu’à
baisser le pantalon et ne voit rien ! Pas même le début d’une réaction.
— Tu
as des problèmes ?
—
C’est plutôt toi qui en as. Réponds une voix féminine juste derrière elle.
Élodie se redresse d’un coup
et se retourne pour tomber sur une petite dame, boulotte et sans aucun charme
avec des yeux un peu trop grands (cela en est effrayant).
—
Qui est-ce ? Demande Élodie, pas gênée pour un sou de sa nudité (dans une
situation pareille ?)
— Je
suis son épouse. Il ne t’a surement pas parlé de moi et ça ne me surprend
guère. Je vais te demander de débarrasser le plancher sinon, mon chauffeur ici
présent (un mastodonte qui semble terriblement menaçant) va t’aider à le faire.
— Bb
tu ne dit rien ? Demande Élodie en se tournant vers l’infidèle.
Élodie regarde effarée son
amant qui a perdu de sa superbe et semble s’être ratatiné. Elle n’insiste pas.
Elle a quand même un minimum de dignité. S’il ne veut rien dire, ce n’est pas à
elle d’insister. Elle ne va quand même pas se battre pour un individu qui
n’avait pas daigné l’informer de son statut ! Dire qu’elle le pensait
différent des autres. Elle récupère ses sacs et peinant (il faut dire qu’elle
en avait beaucoup) sous le poids, elle sort de la maison sans un regard en
arrière.
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