Épisode 10 : Émilie
choisit Jean Marc
Résumé : Jean Marc essaye de convaincre
Émilie de taper dans le dos (trahir) sa meilleure amie. Mais cette dernière
reste ferme sur sa décision et dit être prête à tout pour que les choses
fonctionnent entre elle et Jean Marc. Marc André se retrouvant emprisonné dans
une relation qu'il ne désire pas avec Charlène décide de rompre, ce qui
entraîne une dispute.
Charlène
reste silencieuse face à cet aveu. Elle se tourne lentement vers son amie et la
regarde droit dans les yeux.
— Émilie, ce
qu’il dit est vrai ?
— Oui, il dit
la vérité. Je n’ai pas voulu t’en parler parce que pour moi ce n’était pas
important, juste une folie d’un soir à peine une amitié pour ne pas dire une
relation. Je ne voulais pas que tu t’inquiètes inutilement. Mais je regrette
parce qu’on aurait pu régler cela depuis si j’avais parlé ou si Marc André
l’avait fait.
— Tu aimes
Marc André ?
— Non, je ne
pense pas l’avoir aimé un jour. C’est comme je te l’ai dit un évènement du
passé dont je ne suis pas très fière. Je suis avec Jean Marc si ce dernier veut
toujours de moi avec toutes ces révélations.
Jean Marc qui observait le drame qui
se déroulait sous ses yeux, prit la main d’Émilie dans la sienne et se levant,
il déclare :
— Marc
André, j’ai vu clair dans ton jeu dès le début, je savais que tu avais des vus
sur Émilie, mais je n’en connaissais pas les vraies raisons. Aujourd’hui, elle
est avec moi, et ce, même si tu romps avec Charlène. Elle est ma petite amie.
Je me sens bien avec elle et je veux voir où cette histoire va nous mener.
Tu te dois d'oublier ce qui s’est passé entre vous il y a si longtemps et
aller de l’avant. Avec Charlène, tu peux le faire. Elle t’aime et je pense que
si t’en donnes la volonté tu pourras l’aimer un jour également. Émilie et moi
allons rentrer sur Abidjan dès maintenant et vous laisser tous les deux régler
vos problèmes.
Cela dit, il entraine Émilie jusqu'à
leur chambre où ensemble ils récupèrent leurs affaires avant de prendre la
voiture de Jean Marc et de reprendre la route d’Abidjan.
Au salon, tandis que le repas refroidit,
Marc André est assis, Charlène en face de lui. Il a mal et se contient à grande
peine de ne pas s’effondrer en larmes. Émilie ne lui avait même pas jeté un
coup d’œil lorsqu’elle avait franchi la porte d’entrée de la maison. Elle ne
voulait visiblement pas de lui ou son amitié envers Charlène était infaillible.
Il lève les yeux sur Charlène qui le regarde en ayant un triste sourire
sur les lèvres.
— Tu ne
m’aimes vraiment pas Marc André ?
C’était plus une affirmation qu’une
question et Marc André ne se donne pas la peine d’y répondre.
— je vais
faire la vaisselle, Charlène. Toi va te coucher, demain matin on prendra la
route à l’aube pour rentrer sur Abidjan. Après ça, on ne se verra plus. Je suis
désolée.
Charlène se
lève en titubant et se dirige vers la chambre où quelques minutes plus tard
elle ressort avec son sac.
— Qu’est ce
que tu fais comme ça ?
— Je rentre
à pied ou en auto-stop du moment que je ne te vois plus dès maintenant.
— Sois
raisonnable, il fait nuit. Tu risques de te faire agresser !
— Je m’en
fous !
Et elle sort de la maison sous le
regard inquiet de Marc André. Il est tenté de la suivre et de la convaincre de
rester, mais il n’en a pas vraiment envie. Il veut juste rester seul et penser
à ce que cela aurait pu être si Émilie avait accepté de le choisir.
Charlène marche sur la route, la vue
brouillée par les larmes. Elle se sent comme une merde. Si Émilie n’avait pas
gardé pour elle ses informations, elle n’en serait pas là avec le cœur amoché.
Elle marche longtemps avant qu’une voiture vienne dans son dos et ralentisse à
son niveau.
— Bonsoir
madame.
Le propriétaire de la voiture est un
vieux de race blanche. Il a son chien qui est un labrador l’arrière. Il semble
être quelqu’un de bien, surement à cause du labrador qui est supposé être un
chien pacifique. Donc, Charlène lui répond.
— Bonsoir
monsieur.
— Je peux
vous avancer ?
— Ce serait
gentil de votre part. Je vais sur Abidjan, mais si vous pouvez me mettre à une
gare ça fera l’affaire pour moi.
— Vous avez
de la chance, je m’y rends aussi. Monter s’il vous plait.
Charlène s’installe donc à l’avant
avec le conducteur avant que celui-ci ne remette le moteur en marche.
P.-S. Cette histoire s'arrête là, mais n'est pas terminée pour
autant. Charlène arrivera-t-elle réellement sur Abidjan ? Émilie vivra-t-elle
heureuse avec Jean Marc comme elle semble le penser ? Marc André pourra-t-il
tourner la page ? Est-ce qu'il y aura d'autres protagonistes ? Qui est cet
homme blanc propriétaire du labrador ? Tant de questions et aucune réponse !
Mais ce n'est pas grave, puisqu'il y aura une nouvelle histoire qui
j'espère vous plaira autant que celle-là. Alors, préparez-vous pour du nouveau
!
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