Un nouvel homme dans la vie d'Elodie

Episode 4 : Un nouvel ami envahissant!!!


Résumé : Repensant à l’échec de sa relation avec son amant, Elodie éclate en sanglot sous les yeux de l’inconnu qui joue le preux chevalier en la prenant dans ses bras.

Élodie était dans les bras de l’inconnu depuis quelques instants et se dit qu’elle devait s’éloigner parce que cela commençait à prêter à confusion. Elle posa donc ses mains sur la poitrine du mastodonte et s’écarta un sourire de reconnaissance sur les lèvres.
— Je vous remercie de ce geste. Je ne sais pas ce qui m’a prise, de perdre ainsi mon sang froid.
— Vous n’avez pas à vous excuser. Chacun de nous a une fois traversé ce genre de moment où on a besoin d’une épaule pour pleurer.
— Merci de votre compréhension, je crois que je me suis fait assez remarquer ici, je vais rentrer à la maison.
Elle s’éloigna en direction de la sortie du bar lorsque l’inconnu la rattrapa.
— Je souhaite vous déposer.
— J’ai ma voiture, mais c’est gentil de le proposer.
— Je peux vous la ramener ensuite. J’insiste pour vous déposer.
— Je ne vous connais pas. Je ne pense pas que…
— Jérôme, pour vous servir. Et vous ?
— Élodie… Jérôme, je vous suis reconnaissante de m’avoir donné votre épaule pour pleurer, mais je ne peux pas, même si je connais votre nom, vous confier ma voiture parce que vous avez envie de me déposer chez moi.
— Je suis le propriétaire de ce Lounge, je confierai votre voiture à la sécurité si vous voulez et vous pourrez la récupérer demain.
— Je crois qu’on ne se comprend pas, je vous remercie, mais ça s’arrête là OK ?
Élodie commençait à s’énerver. C’est vrai que sur le moment elle avait senti dans ses bras ses peines volées en éclat et son moral se stabiliser, mais là il s’imposait et elle ne le permettrait pas. Elle sortit du bar d’un pas énergique et sautant dans son véhicule, elle démarra en trombe laissant Jérôme sur le parking. En rentrant dans son appartement, elle retrouva sa solitude. Elle prit une douche chaude, enfila son pyjama en coton et se roula en boule sous les draps à la recherche du sommeil qui tarda certes, mais qui vint finalement l’emporter.
Boum ! Élodie se leva en sursaut réveillée par un coup violent qui venait d’être porté à sa porte d’entrée. Elle chercha son téléphone et regarda l’heure. Il était à peine 7 h du matin et c’était samedi. Qui pouvait oser la déranger de si bonne heure ? Les coups continuaient de pleuvoir et pendant quelques minutes, elle eut peur. Et si la conjointe de son amant était à la porte pour l'obliger à rendre les biens ? Ils étaient certes à son nom, mais elle était puissante et pouvait faire venir des gens qui lui feraient du mal pour lui arracher une signature. Elle s’éveilla totalement et se dirigea en tremblant vers la porte.
— Qui est-ce ?
— Jérôme
— Jérôme ?
— Oui
— Jérôme !
Mais comment est-ce qu’il avait découvert son adresse ? Elle sortait d’une relation triste et n’avait pas besoin en plus qu’un psychopathe la traque !
Elle ouvrit la porte à toute volée et se retrouva en face de Jérôme qui sans lui demander sa permission entra et referma la porte du plat de son pied gauche avant de déposer sur sa table à manger des paquets. Elle le regarda les yeux ronds d’étonnement. Ce gars était fou. Il n’y avait pas d’autre explication.
— Qui vous a donné mon adresse ?
— Je vous ai suivi hier soir
— Vous m’avez suivie ! Élodie était au bord de l’hystérie.
— Calmez-vous Élodie ? Je ne suis pas un malade, je veux juste mieux vous connaitre
— Vous ne pensez pas qu’il y a d’autres manières de mieux connaitre ?
— Du genre ?
— Me demander mon numéro de téléphone et essayer de sympathiser au lieu de me suivre comme un malade et de débarquer chez moi et en plus, d’entrer sans permission et d’acheter plein de trucs !
— OK je suis désolé. Ça vous va ?
— Aussi simplement !
— Respirez Élodie, respirez et asseyez-vous. Je vais m’occuper de tout.
Élodie n’arrivait pas à croire que ce soit à elle que tous ces évènements arrivent. Elle était épuisée, démoralisée et n’avait plus la force de grogner. Elle regarda Jérôme s’affairer et au bout de 40 min sa table était pleine de nourriture allant des œufs brouillés au bacon en passant par les tartines, le café, le thé, les jus de fruits, un vrai banquet de petit déjeuner. Il s’installa ensuite à côté d’elle. Il lui servit une grande assiette composée d’un peu de tout, une tasse de café fumante avec un peu de crème et beaucoup de sucre et à sa grande surprise lui donna à manger. Elle faillit s’étrangler à la première bouchée.
— Ouvrez la bouche et laissez-moi vous nourrir.
— Je ne suis pas un bébé
— Je sais, mais vous en avez besoin
— Mais qui êtes-vous ?
— Je suis Jérôme et maintenant, mangez.

Unknown

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